L’Observatoire national de la vie étudiante a réalisé, pour la première fois en France, une enquête sur la santé de la population étudiante, menée auprès de plus de 18 000 étudiants. Objectif : aider les pouvoirs publics à améliorer la situation, en dressant un état des lieux des conditions de santé des étudiants, notamment du point de vue de leurs spécificités comparées à la population générale en France.
Etat des lieux
Pour mener son enquête, l’Observatoire national de la vie étudiante s’est basé sur une méthodologie spécifique. Tout d’abord, l’enquête a été menée exclusivement auprès des étudiants inscrits actuellement à l’université en France métropolitaine et outre-mer. Autre spécificité : l’enquête s’est déroulée en ligne via des questionnaires. Voici ce qu’il en ressort :
- Les étudiants français auraient une perception majoritairement positive de leur état de santé, 73 % d’entre eux décrivant leur état de santé comme étant bon ou très bon ;
- 5 % des étudiants estiment que leur état de santé est mauvais ;
- 80 % des étudiants s’estiment plus souvent en bonne santé, contre 68 % du côté des étudiantes ;
- 76 % des moins de 20 ans pensent qu’ils sont en bonne santé, contre 69 % des plus de 25 ans.
Quid de la couverture maladie ?
Toujours selon la même enquête, les étudiants seraient près de 75 % à dépendre du régime de sécurité sociale étudiante. Ces derniers sont également, pour la plupart, couverts lorsqu’il s’agit de complémentaire santé. Dans le détail, 86 % des étudiants français bénéficient d’une couverture complémentaire, un bon signe qui s’explique par la disponibilité d’une offre spécialement pensée pour les étudiants, notamment chez LMDE avis aux amateurs ! Sur le même registre, environ 50 % des étudiants bénéficient de la mutuelle de leurs parents, tandis qu’un cinquième ont une mutuelle complémentaire étudiante. Généralement, ce sont les étudiants les plus âgés qui possèdent une mutuelle indépendante de celle de leurs parents. Lorsqu’on s’intéresse aux étudiants étrangers en France, on s’aperçoit qu’ils sont plus nombreux à posséder une mutuelle complémentaire. En revanche, ils sont moins souvent couverts par la mutuelle de leurs parents. Enfin, l’enquête de l’Observatoire national de la vie étudiante a révélé que les étudiants étrangers dans l’Hexagone sont 5 fois plus nombreux à n’avoir aucune mutuelle.